À la une • 18 juillet 2018
Surf et canoë se disputent la paternité des mondiaux de SUP
La Fédération Internationale de Surf (ISA) recommande aux pratiquants de stand up paddle (SUP) de ne pas participer à la compétition internationale « qui s’arroge le titre de championnat du monde, organisée en août, au Portugal, par la Fédération Internationale de Canoë (ICF) ».
⚠ Pourquoi la FFSurf recommande de ne pas participer à la compétition internationale de #StandUpPaddle #SUP qui s’arroge le titre de championnat du monde, organisée en août, au Portugal, par la Fédération Internationale de Canoë (ICF) ➡ https://t.co/7JtC0YLiyL pic.twitter.com/1VibQV3mkM
— Fédé Française Surf (@SurfingFrance) 11 juillet 2018
Il y a de l’eau dans le gaz entre les instances internationales de surf et celles de canoë, chacune voulant tirer la couverture médiatique de ce sport à elle. Le SUP attire de plus en plus de pratiquants et chacune des instances voudraient bien en avoir la tutelle.
Même à Paris, le nombre de watermen et watergirls progresse.
Le Nautic Sup Paris Crossing change de nom… et attend 800 participants ! https://t.co/MasG2L5NS1 @NauticParis #NauticPaddle #paddle #sup #paris #seine pic.twitter.com/Sm6Hcy9yFt
— Figaro Nautisme (@FigaroNautisme) 14 juillet 2018
Le surf boycotte
La justice du sport international a même été saisie. « L’ISA a demandé au Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de statuer sur la gouvernance mondiale du Stand Up Paddle, après les conflits de gouvernance sur le Stand Up Paddle qu’elle connaît depuis plusieurs mois avec la Fédération Internationale de Canoë (ICF) » rappelle la Fédération française de surf.
La Fédération Portugaise de Surf a porté plainte auprès du tribunal compétent pour interdire la tenue d’un championnat du monde organisé par une autre entité. « La seule et unique entité légitime à organiser des compétitions de Stand Up Paddle au Portugal est la Fédération Portugaise de Surf’ affirme la Fédération Internationale de Surf (ISA).