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Une Vaquita / Via cestassez.fr

Faune & Flore 26 juillet 2019

Où en est la Vaquita ?

Les activités humaines participent grandement à l'éradication de cette espèce.

On vous en parlait déjà il y a quelques mois, mais l’espèce est très en danger !

La nouvelle a de quoi attrister tous les amoureux de la nature : il ne resterait plus que 10 Vaquitas dans le monde. Cette espèce de marsouins du pacifique serait ainsi sur le point de sombrer, et de rejoindre les espèces disparues. Explications.

L’espèce sur le point de s’éteindre

Un rapport datant de 2018 du Comité International pour la sauvegarde de la Vaquita (CIRVA) annonce que la population de ces marsouins a décliné de près de 98 % depuis 2011, au point ou les experts affirment qu’il ne reste aujourd’hui que 10 spécimens dans le monde. Cette espèce, que l’on dénombrait au nombre de 600 en 1997, serait actuellement composée de 22 spécimens au maximum, et de 6 au minimum, au point ou WWF craignait l’extinction de cette espèce avant la fin 2018. Ceux que l’on surnomme Vaquita au Mexique, et qui sont les plus petits cétacés du monde, évoluent habituellement dans une zone très restreinte du pacifique, au sein du Golfe de Californie.

 

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Quelle est la cause de cette extinction ?

De nombreuses activités humaines sont accusées de participer à l’éradication de la population des marsouins du pacifique : pollution plastique, sonore ou chimique, mais pas que. Ces animaux sont en effet les victimes collatérales des pratiques de pêche en gros, visant principalement le totoaba, un grand poisson argenté, vivant dans la même zone géographique que les petits cétacés. En effet, les filets utilisés pour pêcher le totoaba sont nommés, à juste titre, « filets dérivants », qui attrapent littéralement tout sur leur passage. Il est à préciser que la pêche du totoaba est interdite, car l’espèce est également en voie de disparition. Ces pratiques sont ainsi le fruit d’activités de braconniers et de contrebandiers, revandant la vessie des totoaba en Chine, pour la somme de 20 000 dollars l’unité.

Le gouvernement Mexicain a ainsi été pressé d’agir contre ces pratiques illégales, afin de protéger la pérénité de ces deux espèces. En effet, sans cette activité, les chances de survie des marsouins du pacifique seraient grandement améliorées, puisque les spécimens observés semblent être en bonne santé. Un bébé a même été recensé par des spécialistes. De quoi donner de l’espoir aux amoureux de la faune marine, qui espèrent encore voir l’espèce de cétacés sauvée de l’extinction.

Le sort des marsouins du pacifique a engendré une vague de solidarités, notamment auprès de Léonardo Di Caprio, également reconnu pour son engagement écologiste, ainsi qu’auprès de Carlos Slim, le magnat mexicain des télécommunications.

Ed.W