Environnement • 4 mai 2018
Marie Tabarly engage Pen Duick VI dans un tour du monde militant
La fille d'Éric Tabarly se lance dans un tour du monde mêlant art et navigation pour la protection de la planète, Elemen'Terre Project
Marie Tabarly lance Pen Duick VI, le mythique ketch noir de son père, Eric Tabarly, dans un tour du monde mêlant art et navigation au service de la protection de la planète. The Elemen’Terre Project est un voyage de quatre ans sur toutes les mers du globe.
Elle a besoin de financement pour mener à bien son projet. Elle vient de lancer une campagne de financement participatif sur la plateforme spécialisée Ekosea (pour l’aider c’est ici). Marie Tabarly recherche 30.000 euros dans un premier temps (70.000 euros dans un second temps). Elle dispose jusqu’à mi-juin pour atteindre son objectif. Début mai, la cagnotte atteint 10.000 euros récoltés.
Des artistes à bord
Dans son tour du monde engagé, Marie Tabarly embarque cinq marins pour mener Pen Duick VI mais aussi cinq funambules et musiciens pour se rendre tout le mois d’août au Groënland. Sur place, le peintre Jacques Godin et le navigateur Franck Cammas rejoindront l’équipe de funambules menée par Théo Sanson. La navigatrice veut faire du bateau avec lequel son père, Eric Tabarly, remporta la Transat anglaise en solitaire (OSTAR) en 1976, un médiateur, un moyen d’engager la découverte et la réflexion.
« Nous découvrirons cette région si touchée par le réchauffement climatique, en naviguant de village en village, allant à la rencontre des habitants pour mesurer l’impact qu’a le réchauffement sur leur vie, et comment ils s’adaptent ».
Le bateau prendra ensuite la route de l’Islande. Quatre nouveaux invités retrouveront l’équipage au mois de septembre. L’apnéiste Leina Sato et son mari, le photographe sous-marin, Jean-Marie Ghislain étudieront la communication inter-espèces entre l’homme et les cétacés (rorqual et orques), le compositeur Yann Tiersen et son épouse la multi-instrumentiste Emilie Quinquis souhaitent composer un album complet à bord en y incorporant les sonorités des fonds marins.
Pour ses quatre années autour du monde, Pen Duick VI a besoin d’un sérieux coup de jeune: vérification de la coque et des mâts puis l’installation d’un groupe électrogène, d’un système de communication embarqué, d’un système d’eau potable, d’un chauffe-eau, d’un chauffage, d’un radar, de luminaires et projecteurs, de matériel informatique… Il faudra ensuite équiper les quatorze membres de l’équipage avec des tenues complètes, systèmes de sécurité, combinaisons de survie, harnais…
Tout le monde peut participer au financement de The Elemen’Terre Project, de 10 euros à 5.000 euros, avec, à chaque pallier, de jolies contreparties.