Environnement • 5 novembre 2020
Les pays au chevet des espèces menacées
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction, un accord créé dans le but de ne pas menacer la survie des espèces concernées par le commerce international.
Une coopération internationale
Qui dit « commerce international » dit « entente internationale ». Il était nécessaire que cette convention touche le monde entier, et soit rédigée en plusieurs langues : anglais, espagnol, français, chinois, russe. Ce sont 80 pays qui l’ont adoptée à Washington le 3 mars 1973, après 10 ans de travail. Et elle entrait en vigueur le 1er juillet 1975.
Elle confère aujourd’hui une protection à plus de 37 000 espèces sauvages, qu’elles apparaissent sous la forme d’herbes séchées ou de manteaux de fourrure, ou d’espèces vivantes.
Les pays et organisations acceptant cette convention sont appelés « Parties ». Elle est une véritable loi et, à ce titre, très contraignante. Les Parties se doivent de mettre en place une législation qui garantit le respect de la CITES au niveau international.
Ce sont actuellement 183 Parties qui y ont adhéré (dont tous les membres de l’Union Européenne).