Lifestyle • 21 décembre 2018
Le docteur Guillaume Barucq publie « Detoxseafication »
Déjà auteur de Surf Thérapie, le médecin de Biarritz explique comment bénéficier du milieu marin pour stimuler nos défenses et détoxifier notre organisme
Guillaume Barucq est connu dans le monde du surf. Il vient de publier « Detoxseafication ». Il est médecin généraliste à Biarritz et surfeur. Il milite pour la protection des océans et la pratique du surf en toute sécurité. Il gère le site Surf Prévention et ses réseaux sociaux très réactifs.
« Detoxseafication » se lit seul ou bien comme la suite de « Surf Thérapie ». Cet ouvrage, dûment documenté, se lit aussi facilement qu’un article de revue, avec ses différents chapitres parfaitement détaillés et son style clair et efficace. Nul besoin d’avoir passé 5 ans sur les bancs de la fac de médecine ou de maîtriser le cut back ou le fly out pour comprendre et apprendre au fil de ces 270 pages.
Similitudes entre le corps et l’océan
Entre l’eau de mer et le plasma sanguin, « les proportions en sels minéraux sont quasiment identiques, c’est seulement leur concentration qui diffère, l’eau de mer est plus concentrée ».
« On trouve une analogie avec l’océan où les plus graves problèmes de pollution et les « zones mortes » se trouvent dans les eaux stagnantes. (…) Notre organisme a besoin d’avoir ses liquides en mouvement perpétuel pour oxygéner et nourrir les tissus, les cellules et récupérer les déchets et les excréter. »
L’auteur relie l’oxygénation des tissus et celle de l’océan qui « absorbe du CO2 et rejette de l’oxygène ».
Climat marin, bains de mer…
On apprendra à respirer en « cohérence cardiaque » (5secondes d’inspiration/ 5 secondes d’expiration pendant 1 à 3 minutes) l’air marin chargé en ions négatifs (bourrés de vertus sur les échanges cellulaires, l’oxygénation des cellules, les migraines, le sommeil,…).
Les bains de mer permettent de « pratiquer une activité portée », ce qui fait que l’on ne sent pas son poids. En outre, entrer dans l’eau froide oblige les vaisseaux sanguins à s’adapter. Une stimulation par l’eau froide bénéfique aux artères. Pour l’hiver, un remède: baignez-vous! « Le contact avec un milieu vivant rempli de microorganismes ainsi que le drainage régulier des fosses nasales à chaque bain permet d’éliminer les pathogènes ou les allergènes qui y stagnaient. »
L’eau de mer en ampoule ou dans le bain
On peut faire comme Kelly Slater: prendre un bain avec du magnésium. Ainsi le corps assimile mieux le chlorure de magnésium (forme que l’on retrouve dans l’eau de mer) par la peau. Pour cela, « le bain doit être tiède, il faut faire dissoudre environ 1g à 1,5g de magnésium pour 1l d’eau. Il est conseillé de rester entre 12 et 30 minutes dans le bain. Prendre deux ou trois bains par semaine. »
En ampoule, le docteur Barucq conseille le « Quinton hypertonique car il n’est pas coupé avec une autre eau minérale ». Il existe aussi cette eau de mer isotonique dont la concentration en sels est proche de celle du plasma sanguin. On trouve également le plasma marin, « qui permet une véritable oligo-thérapie ».
Impossible de résumer les milliers d’astuces et explications contenues dans « Detoxseafication ». On plonge littéralement dans ce livre en grappillant les informations selon nos centres d’intérêt.