À la une • 14 mars 2019
La saison de la pêche à pied est ouverte !
La pêche à pied, appréciée par petits et grands dès le printemps, est une activité de loisir traditionnelle dont le succès ne se dément pas. Mais cela a-t-il des conséquences sur l'environnement ?
La pêche à pied, une pratique réglementée
Même si chaque département a ses réglementations spécifiques, on retrouve des règles communes pour la pêche à pied. La principale est celle de la taille des crustacés et mollusques pêchés. En effet, la pêche à pied doit rester avant tout une pratique durable et de loisir, et donc préserver les espèces. Si trop de mollusques sont pêchés au même endroit, sans discriminer les jeunes qui pourront venir développer les générations futures, c’est tout l’équilibre naturel qui est mis en péril. Ainsi, la palourde doit par exemple être pêchée avec soin. Pas plus de trois kg par pêcheur, et leur longueur minimale doit être de quatre cm. C’est d’ailleurs aujourd’hui un problème global sur cette espèce, qui atteint rarement la taille nécessaire à sa pêche. Vous trouverez toutes les règlementations nationales et par zone sur le site de pecheapied-loisir.fr .
Des conséquences sur l’environnement ?
Depuis quelques années, un programme européen appelé « LIFE » examine en détail les conséquences de la pêche à pied sur l’environnement, et ce dans chaque zone de pêche du littoral. Des rapports et des conseils sont publiés pour chacune, ce qui permet de mettre en avant les bonnes pratiques. Comme cela est souligné, la pêche à pied cible non seulement les espèces marines mais également les habitats marins sur lesquels les pêcheurs vont marcher. En pêchant, ils perturbent l’écosystème tout entier. Avec une bonne information, les pêcheurs débutants ou chevronnés pourront profiter de la pêche à pied sans nuire à leur littoral !