Économie • 24 décembre 2019
La légende du Santa Maria
C’était le soir de Noël, le 24 décembre 1492… Ce soir, la mer était calme et trois bateaux longeaient les côtes de l’île d’Hispaniola, aujourd’hui nommé Haïti.
Un légende de Noël
Et c’est ce soir de Noël que la sinistre légende du naufrage du Santa Maria naquit. La mer étant calme, Christophe Colomb pris la décision qui mena le navire à sa perte et confia la barre de la Santa Maria à un jeune navigateur peu expérimenté. Erreur fatale ! Le bateau était le plus lourd et le moins maniable des trois… Le jeune marin laissa l’embarcation dériver vers des eaux trop peu profondes pour garantir la navigation.
Ces trois bateaux n’étaient pas n’importe lesquels. En effet, ils étaient les trois bateaux de Christophe Colomb lors de son expédition : la « Santa Maria », la « Nina » et la « Pinta ».
Peu à peu la nef du bateau s’abîma, la coque se brisa contre les récifs et l’en sortir était impossible. C’est près de Cap-Haïtien que la Santa Maria termina à jamais son triste périple.
Le fort de la Navidad
L’équipage, ou un partie pu tout de même rejoindre terre ferme et construire la légende de la Santa Maria.
Ils récoltèrent le bois et les canons du navire échoué, à partir desquels ils construisirent le fort de la Navidad. Pourquoi ? Navidad signifie nativité en espagnol, et pendant la période de Noël, ce nom prenait son sens.
Ils érigèrent donc le fort de la Navidad qui est considérée comme la toute première construction européenne sur le territoire appelé le Nouveau Monde. Des volontaires restèrent sur place…afin de chercher de l’or et des épices. Ils furent tous retrouvés morts dans des conditions mystérieuses : tués, entretués ? Personne ne le sait. Pour ce qu’il en est du camp, il fût retrouvé entièrement brûlé…
Alors que s’est-il finalement passé lors de ce soir de Noël 1492 ?