Environnement • 6 février 2021
Jellyfishbot, un robot pour laver le port
Développé par la start-up aubagnaise Iadys, ce robot nettoyeur fait fureur
Docteur en robotique et amoureux de la mer, Nicolas Carlési, 31 ans, a mis au point un robot destiné à récupérer macro-déchets et hydrocarbures à la surface des plans d’eau. Prénommé « Jellyfishbot », ce robot méduse récolte des déchets dans le Vieux-Port de Marseille depuis 2019.
Les deux grandes solutions existant pour nettoyer la surface de l’eau sont l’épuisette, limitée et très fatigante pour les agents, ou les grosses machines, coûteuses et incapables de se faufiler dans les recoins qu’affectionnent les déchets flottants.
Petit, léger et radiocommandé, Jellyfishbot, ne s’embarrasse pas de telles problématiques. Il se faufile entre les pontons, capture plusieurs litres de macro-déchets dans un filet jetable, et récupère même huile et gasoil flottant à la surface de l’eau en taches irisées, pour peu qu’on prenne la peine de l’équiper d’une lingette absorbante, elle aussi jetable.
Avec à la création de nouvelles options comme la téléopération à distance, la protection renforcée et des accessoires comme une caméra, un gyrophare ou encore un avertisseur sonore, la start-up provençale souhaite adapter son robot méduse à de nombreux secteurs (maritime, fluvial mais aussi touristique et résidentiel).
Actuellement Jellyfishbot collecte les déchets flottants et les hydrocarbures dans des zones comme Saint-Tropez et Monaco ainsi que sur la côte Atlantique et en région parisienne. Il est également utilisé à Singapour, au Japon et en Norvège.
Mais, la start-up souhaite accélérer son expansion et compte lancer une levée de fonds d’un montant de 1,5 millions d’euros d’ici le début de l’été 2020, afin d’aller conquérir le pourtour méditerranéen, l’Europe du nord, l’Asie, l’Amérique du Nord et le Moyen-Orient.
Affaire à suivre