À la une • 25 avril 2019
De plus en plus de dauphins échoués sur les plages Atlantiques
Les échouages de dauphins ne cessent malheureusement d’augmenter depuis quelques années, mais 2019 est pour le moment une année record.
Un cri de détresse qui vient de la mer
Plus de 1 200 dauphins se sont déjà échoués sur la côte Atlantique cette année et nous ne sommes qu’au mois d’Avril. Selon l’association Sea Shepherd, cela correspond à plus de 6 000 cadavres, car selon elle, la plupart des cadavres restent en mer. Une véritable hécatombe pour ces pauvres animaux et un cri d’alarme pour les institutions les défendant !
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Moins de quatre mois ont suffi à disséminer un nombre hallucinant de ces mammifères. La pollution plastique est largement mise en cause. En effet, beaucoup d’entre eux se sont retrouvés pris au piège, la tête coincée au milieu de filets de pêche laissés en mer et ont fini asphyxiés. Mais la pêche semble aussi être sérieusement mis en cause. En effet, les autres ont été capturés, puis relâchés par des chalutiers, dans des conditions atroces, pour finalement couler ou venir s’échouer sur nos côtes. Pour exemples, un dauphin a été retrouvé sur l’île de Ré avec la queue amputée, un autre à Talmont-Saint-Hilaire avec la mâchoire fracturée. 90% des dauphins échoués avaient sur leur corps les traces d’une capture accidentelle.
Mais, pourquoi tant de dauphins à ce moment précis de l’année ?
Tout simplement, parce que la période se situant entre janvier et mars est deux fois plus consacrée à la pêche des bars et des merlus. Les chalutiers et bateaux de pêcheurs sortent en masse et partent au large, sans toutefois faire attention à la faune sous-marine et aux êtres vulnérables qui se trouvent en dessous d’eux.
Face à ce désastre, de nombreuses associations ont hurlé !
Sea Shepherd a recruté en février dernier le fameux navire Sam Simon, défenseur de la vie maritime. Il a donc rejoint l’opération Dolphin Bycatch pour tenter de contribuer à la préservation de ces pauvres animaux subissant une politique de pêche massive et inacceptable. Des raisons suffisantes pour redoubler d’efforts et tenter de trouver des solutions à ce grave problème !
L’installation de pingers généralisée
Beaucoup de pêcheurs ont pris la parole face à cet horrible événement, se sentant mal de contribuer sans le vouloir à ce désastre. Hubert Carré, directeur du comité national des pêches maritimes, souhaite que l’installation de pingers soit généralisée sur les chalutiers et fileyeurs français. Une mesure qui pourrait permettre de diminuer le nombre de dauphins échoués.