Glisse • 3 novembre 2019
Le surf aux JO de Paris 2024
Après de nombreuses tentatives pour faire entrer ce sport dans les compétitions de jeux olympiques, le sport sera pour la première fois intégré lors des JO de Tokyo 2020. Comment cette intégration est-elle possible ? Est-ce envisageable de revoir cette discipline lors des jeux de Paris 2024 ? Peut-on espérer une intégration durable de ce sport ?
Histoire du surf et des JO
L’histoire de la reconnaissance du surf comme discipline olympique est bien antérieure à son intégration lors des jeux de 2020. Tout a réellement commencé en 1920, lorsque l’Hawaïen Duke Kahanamoku, alors médaillé d’or olympique dans le domaine de la natation aurait présenté une demande auprès du Comité International Olympique de se pencher sur l’intégration du Surf comme nouvelle discipline olympique.
Ce combat a par la suite été repris par l’Argentin Fernando Aguerre lorsqu’il a été élu président de l’Association Internationale de Surf en 1994. C’est ensuite en 2011 que le surf est revenu sur la table des décisions. Toutefois, une nouvelle fois, le sport n’a pas été retenu. Le principal problème ayant été reproché à ce moment-là était l’impossibilité de pouvoir envisager une option de pratique sur des vagues fabriquées de manière artificielle.
En 2014, sous la direction de son nouveau président, le CIO a modifié de manière radicale sa charte de fonctionnement et augmenté la limite du nombre de sports afin de pouvoir accueillir de nouvelles disciplines. Grâce à l’appui de l’entreprise du surfeur Kelly Slater, une pratique sur une piscine à vague devient alors envisageable.
Ce n’est finalement qu’en 2016 que le Comité International Olympique a approuvé définitivement l’ajout du Surf comme discipline olympique pour les jeux organisés à Tokyo en 2020.
Pourquoi a-t-il été ajouté aux JO de 2020 ?
Pour les Jeux olympiques d’été de 2020, le surf a été ajouté en tant que sport additionnel. La première compétition olympique de cette discipline se déroulera dans l’océan pacifique, et plus précisément sur le spot de Shidashita qui se trouve sur la côte de la préfecture de Chiba.
Les épreuves de cette discipline vont se dérouler sous la forme d’une compétition classique de shortboard. Afin de respecter le principe de parité prôné par le CIO, les épreuves masculines et féminines seront organisées avec vingt engagés des deux côtés. Sauf cas particulier, un maximum de deux athlètes par genre est autorisé par CNO, ces derniers seront sélectionnés en fonction de leurs résultats lors des compétitions mondiales officielles.
Quelles sont les attentes des athlètes ?
Pour les athlètes de la discipline, l’inclusion du Surf lors des Jeux olympiques d’été est une nouvelle très importante. Au regard de la médiatisation de cette compétition, cela apporterait une belle publicité pour ce sport et favoriserait le développement de la discipline et de ses fédérations nationales.
La participation aux Jeux olympiques sera pour les athlètes une manière d’obtenir une plus grande reconnaissance de leurs efforts et de leur travail quotidien auprès du grand public. L’image de la discipline en sera forcément modifiée avec une meilleure diffusion des valeurs prônées par le surf.
Le surf peut-il être aux JO de Paris 2024 ?
En ce qui concerne les JO de Paris 2024, le comité d’organisation se réserve le droit de ne pas retenir ce sport pour les jeux de Paris en 2024. En effet, les lieux proposés pour l’organisation de cette compétition pouvant être très éloignés de la capitale française, le comité pourrait alors prendre la décision de sélectionner un autre sport additionnel à sa place.