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L'ours polaire, en danger à cause du réchauffement climatique

Environnement 27 février 2019

Journée internationale de l’ours polaire : le 27 février

Devenue aujourd'hui symbole du réchauffement climatique, cette espèce est extrêmement menacée, mais néanmoins pas rare

Aujourd'hui, c'est la journée internationale de l'ours polaire ! Le plus grand carnivore au monde est, depuis plusieurs années, extrêmement menacé par la fonte des glaces, mais pas que. On vous en dit plus !

 

L’ours polaire polaire : le plus grand carnivore terrestre

Au sommet de la chaine alimentaire, l’ours polaire se nourrit principalement de phoques annelés et de phoques barbus. Il passe l’essentiel de son temps sur la banquise, qui lui est vitale : elle lui permet de se reposer, de chasser, mais également de se reproduire.

D’aspect blanche à cause de la réflexion du soleil, sa fourrure est en réalité transparente, ce qui permet à sa peau noire de correctement absorber les rayons du soleil pour se réchauffer. Avec sa fourrure hermétique, il est très endurant et peut nager sur d’importantes distances, jusqu’à quelques centaines de kilomètres

Selon une étude récente, il y a 70% de risque que la population d’ours polaire diminue de plus de 30% dans les 35 prochaines années, il y a donc urgence !

Un espèce pas rare, mais néanmoins très menacée

Aujourd’hui emblèmes du réchauffement climatique, les ours polaire seraient aujourd’hui entre 20.000 et 25.000 individus, l’espèce n’est donc pas rare ! En revanche, il s’agit bien d’une espèce classée vulnérable à l’extinction d’après l’UICN et donc menacée.

Sa principale menace ? Le réchauffement climatique et donc la fonte des glaces. D’ici le milieu du XXIe siècle, 40% de l’habitat de l’ours pourrait disparaitre, entrainant une réduction du nombre d’individus d’environ deux tiers.

 

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Ours polaire sur une banquise qui fond tous les jours un peu plus / Photo via Unsplash

 

Pourquoi l’ours polaire est-il réellement menacé ?

La fonte de la banquise constitue la plus grande menace pour l’ours polaire. En effet, elle lui est indispensable car elle constitue habitat naturel, mais diminue de 14% par décennie à causse du réchauffement climatique. Avec la réduction de la surface de la banquise, la période de chasse de l’ours blanc se réduit, entrainant donc un état santé qui décline chez certains animaux. Le manque de graisse chez l’animal le pousse parfois à reculer vers le continent et à se rapprocher des villes, où il peut se montrer très agressif !

Ce qui complique également la vie des ours, c’est également le fait que la fonte des glaces réduise également le nombre de phoques, qui est sa principale source de nourriture. Des ours en mauvaise santé peuvent présenter des taux de reproduction plus faibles, qui conduisent donc à une raréfaction de l’espèce. Des scientifiques ont démontré que la cause principale de mortalité chez les oursons était le manque de nourriture, car le lait de certains ours serait trop pauvre en graisse.

La chasse est également une menace pour l’ours. Entre 700 et 800 ours sont tués chaque année pour différentes raisons : la nourriture, mais aussi leur peau ou encore leurs griffes. En effet, les communautés d’inuits considère l’ours polaire comme un repas traditionnel.

Depuis peu, la pollution apparait également comme une menace pour l’ours polaire. Les produits chimiques ingurgités par l’ours pourrait rendre stérile les mâles et donc entrainer un déficit de progéniture. Un étude dit implicitement que le déclin de l’espèce pourrait venir d’un déficit de progéniture.

 

Etant encore nombreux, les ours polaire sont néanmoins très menacés et la population pourrait se réduire très rapidement. La cause principale : l’Homme. Chaque année, des records de chaleur sont battus en Arctique et la banquise ne cesse de se réduire toujours plus.

 

Romane BOTCAZOU