Sport • 8 novembre 2018
La dépression sur la Route du Rhum est « classique » mais « musclée »
L'ingénieur de Météo France, Gaétan Heymes, décortique, pour Mer&Océan, l'impact de "Beatriz", la dépression qui touche les skippers de la Route du Rhum
La tempête qui sévit sur les skippers de la Route du Rhum en a contraint plus d’un à trouver refuge. Le règlement l’autorise. Alors, on se dit que, fichtre, elle doit s’annoncer bien féroce. Que nenni. Elle est juste normale. « Classique ».
L’oeil de l’ingénieur météo
Gaëtan Heymes, ingénieur au sein de Météo France, est formel. Beatriz, c’est le nom de la dépression, est « classique » mais « musclée ». D’ailleurs, elle n’est pas une tempête mais un coup de vent. On en parle beaucoup simplement parce qu’elle risque de mettre au tapis 123 skippers et des bateaux, pépites de technologie, qui coûtent une dizaine de millions d’euros à la construction.
Quelques nouvelles de Lalou Roucayrol qui est arrivé à Porto à bord de son @Multi50 @TeamArkema ?? pic.twitter.com/DpsYlNepl1
— Route du Rhum – Destination Guadeloupe (@routedurhum) 6 novembre 2018
Beatriz est de force 8
« La mer est défoncée », Lalou Roucayrol
? Ecoutez Lalou Roucayrol, joint à son arrivée à Porto :https://t.co/g4UDEWkwNm#RDR2018
— Team Arkema (@TeamArkema) 6 novembre 2018
Pas de vrai « coup de tabac »
Gaëlle Richard