Environnement • 16 mars 2022
Une hausse de température de 1,5% serait mortelle pour les récifs coraliens
Le réchauffement climatique est inévitable. Il impacte à la fois notre environnement, mais également les océans. D’ailleurs, les coraux sont les premiers à être impactés par ces changements néfastes. Les chercheurs considèrent qu’une hausse de 1,5 degrés seulement pourrait tuer tous les récifs coraliens. D’ailleurs, quoique l’on fasse actuellement, les coraux risquent de disparaître et ce n’est pas une bonne nouvelle.
Le corail, un indispensable pour notre survie
Les récifs coraliens sont indispensables pour la survie de 500 millions de personnes. Pourtant, à cause du réchauffement climatique, ils risquent de disparaître et ce, même si l’on agit pour leur survie.
Selon une étude alarmante publiée cette semaine, même si la hausse des température ne grimpe que de 1,5 degrés, la quasi totalité des coraux serait incapable de survivre aux vagues de chaleurs fréquentes. Avec un réchauffement de 2 degrés, la totalité des coraux serait morte. C’est donc une publication alarmante.
Les objectifs de Paris insuffisant pour sauver les récifs
Si l’accord de Paris a été mis en place en 2015 pour limiter que le réchauffement climatique soit trop élevé, c’est-à-dire qu’il soit inférieur à 2 degrés, ce n’est pas suffisant pour la survie des récifs coraliens. En effet, la multiplication des inondations, des tempêtes, des canicules et surtout de la hausse des températures est devenu difficile à gérer pour les coraux. Pourtant, le réchauffement est de plus en plus présent. En 2030, il atteindra une augmentation de 1,5 degrés, une température invivable pour les coraux.
Une partie des coraux déjà décimée
En 2018, le Giec avait prédit que les coraux disparaîtrait à 99% à 2 degrés. Déjà alarmantes, ces estimations étaient malheureusement trop optimistes. Les recherches actuelles démontrent que les coraux sont de plus en plus menacés de manière irréversible par le réchauffement climatique. Ainsi, la réalité est plus dure encore que ce qu’on imaginait.