Environnement • 1 septembre 2021
Les territoires français menacés par les risques climatiques: 6 habitants sur 10 concernés
La France est de plus en plus exposée à des phénomènes météorologiques intenses. À tel point que les experts du GIEC ont défini que 6 Français sur 10 sont menacés par ces évènements naturels extrêmes. Des résultats alarmants étant donné que l’intensité et la fréquence de ces évènements vont être amenées à augmenter.
Le risque climatique qu’est ce que c’est ?
Le risque climatique est un indicateur qui prend en paramètre les populations, les activités et les territoires afin d’avoir une vue d’ensemble de la répartition de la population dans une zone donnée. Il prend ensuite en compte les inondations, les incendies, les tempêtes, les cyclones et tout autre événement climatique extrême afin de définir un degré de risque dans une zone donnée.
Ces degrés de risque sont actuellement en train de changer à cause des changements climatiques actuels. En effet, l’élévation du niveau de la mer, la hausse des températures, les inondations et les sécheresses entraînent une augmentation progressive de ces risques. Ils doivent donc êtres recalculés et suivis chaque année afin de maintenir les niveaux de risques à jour.
La France: un pays exposé à de nombreux évènements climatiques
La richesse climatique de la France en fait également une cible de choix pour les menaces climatiques en tout genre. C’est ainsi qu’entre 1900 et 2017, ce sont plus de 160 événements climatiques extrêmes qui ont eu lieu. Parmi eux, plus de 60 % sont des inondations, et 20 % sont en lien avec les tempêtes. Cependant, 85 % des décès liés à ces évènements sont dus aux périodes de canicule qui sont particulièrement dévastatrices, bien que peu fréquentes.
Autre élément important, la fréquence de ces évènements a été multipliée par 4 entre 1900 et aujourd’hui. Une tendance qui ne présage rien de bon pour la suite, et qui nécessite d’adapter les villes et les infrastructures à des événements extrêmes plus fréquents.
Les villes françaises très sensibles aux inondations et aux mouvements de terrain
En 2016, une étude a révélé que plus de 50 % des communes ont été touchées par une inondation ou un mouvement de terrain. Bien que ces évènements génèrent un taux de mortalité faible, celui-ci n’est pas nul et ne doit donc pas être pris à la légère. De plus, ces deux phénomènes génèrent des dégâts importants sur les bâtiments, et les coûts de réparation sont souvent astronomiques après de telles dégradations.
Suivent derrière les phénomènes atmosphériques à 20 % et les feux de forêts à 19 %. Une recoupe de ces données avec les concentrations de population des villes touchées permet d’obtenir un indicateur de risque pour chaque commune qui permet de déterminer si des aménagements sont nécessaires ou non afin de permettre à la ville de mieux répondre à ce genre de situation.
Le résultat révèle que la partie nord du pays est principalement sujette aux inondations, tandis que la partie sud l’est plus aux feux de forêt et aux mouvements de terrain. Il est donc possible de définir quel type d’installation réaliser pour chaque commune.