Environnement • 27 août 2020
Les cyanobactéries prolifèrent dans les étendues d’eau
Le danger de la baignade, les cyanobactéries.
L’Homme et les animaux ne sont pas épargnés par la prolifération des cyanobactéries dans les étendues d’eau. Elle impacte dangereusement sur leur santé. Dans cette optique, les autorités compétentes ont procédé à la fermeture des points d’eau jugés « toxiques ». Tout le monde ne peut plus profiter de la baignade à cause du changement climatique et des apports de phosphate et d’azote causés par l’humain lui-même.
Quelles sont les conséquences de la prolifération des cyanobactéries sur la santé humaine et animal ?
Si vous nagez dans cette étendue toxique, vous ne mourrez pas, mais, les aires de baignade qui connaissent une forte concentration de ces bactéries représentent, tout de même, un danger pour la santé humaine. Diarrhées, maux de tête et vomissements ou encore irritation de l’épiderme, de la gorge, des yeux et du nez peuvent survenir.
Pour autant, ces étendues peuvent devenir mortels pour les mammifères qui les absorbent et des dizaines de chiens, s’y étant baigné, ont présenté des troubles respiratoires et neurologiques après. Certains d’entre eux ont succombé des suites de leurs troubles.
Quels impacts sociaux ont la fermeture de certains sites ?
Chaque été, plusieurs étendues d’eau sont interdites à la baignade et donc fermées. Elles sont déclarées « inadaptées » à la consommation d’eau potable dans toute la France. Cette décision n’est pas sans impacts sociaux.
Par exemple, la base nautique de Champs-sur-Marne permet d’accueillir de nombreux enfants issus des quartiers défavorisés qui ne peuvent pas se permettre de partir en vacances à la mer. Ils n’auront plus droit à leur petit coin de paradis, car celui a été fermé. De plus, avec le confinement et le sentiment d’emprisonnement, tout le monde a besoin d’un petit vent de liberté… Mais les cyanobactéries n’arrangent pas vraiment les choses !
Quelles solutions pour contrer la prolifération ont été tentées ?
La mise en place d’un barrage flottant permet de contrecarrer la prolifération des cyanobactéries dans la partie inaccessible à la baignade. La plage est aussi émottée d’une manière régulière et l’installation de dispositif expérimental de brasseurs qui jouent le rôle d’aérateurs est réalisée sur la surface des étangs.
Des solutions plus inhabituelles ont également vu le jour, il s’agit du versement d’eau de javel, de paille d’orge, de glace, de bulleurs, d’ultrasons, de virus, de sulfate de cuivre, etc. Ces méthodes sont inefficaces d’après Jean-François Humbert, chercheur à l’Inrae. Il vaut mieux, toujours selon lui, réduire le changement climatique en faisant la guerre au gaz à effet de serre et réguler les sources en phosphate et phosphore.